Du 25 au 27 octobre 2019, le colloque international "De la littérature francophone à la littérature mondiale", organisé par le département de français de l'université de Nanjing, s'est tenu dans cette même université. Plus de 40 universitaires et chercheurs des domaines de la littérature francophone et de la littérature mondiale, venus de 24 universités de différents pays (Chine, France, Canada, Russie, Belgique, Turquie, République de Corée) y ont participé.

Wu Jun, assistant du président de l'université de Nanjing, a prononcé à cette occasion une allocution inaugurale dans laquelle il a souhaité au nom de son université la bienvenue aux participants au colloque. Il en a profité pour rappeler l'histoire des échanges culturels entre la Chine et la France, mettant en valeur le sens des recherches sur la littérature francophone et la littérature mondiale. Il a grandement estimé les contributions du département de français aux échanges culturels entre la Chine et la France et a appelé celui-ci à en prendre davantage de responsabilités.

Jean-Marie Gustave Le Clézio, lauréat du prix Nobel de littérature en 2008, qui est également professeur d'honneur à l'université de Nanjing, a adressé par vidéo ses félicitations pour la tenue du colloque. Il a partagé avec les participants au colloque ses réflexions sur la francophonie et la littérature francophone. Insistant sur le rôle important que jouent les langues dans les échanges entre différentes cultures, il a rendu hommage aux collègues du département de français pour ce qu'ils ont fait dans la diffusion de la littérature francophone, dans la promotion des échanges littéraires entre la Chine et la France et dans l'édification d'une nouvelle cartographie de la littérature mondiale.

Aidant à élucider des éléments théoriques majeurs de la notion de littérature francophone et à approfondir nos connaissances sur la littérature mondiale, ce colloque a affirmé une perspective chinoise à l'égard des recherches sur la littérature francophone et la littérature mondiale. Il a incité à réfléchir à la possibilité de créer un nouveau paradigme de recherche pour ces domaines.